Chers amis,
C’est avec un immense honneur que je vous
annonce – comme Catherine Blanchard avant moi en 2011-2012 – mon bilan en tant
que président de la Société Étudiante de Débat Français de l’Université
d’Ottawa (SEDFUO) pour l’année 2013-2014. Les réalisations que nous avons
faites, nous tous, comme équipe exécutive et comme membres, a largement dépassé
mes plus grands espoirs, et nous avons de quoi être fier, très fier.
D’abord, évidemment, l’émission Riposte. Nous avons engagé ce projet à
la fin de l’été, en août, et je n’aurai jamais pensé à cette époque que cette
idée, toute simple, toute petite au départ, aboutirait si loin. Aimé par
pratiquement tout le monde, un véritable phare à présent de notre société
francophone sur le campus, voilà une réalisation bien concrète de l’objectif principal
de notre société, c’est-à-dire celle de rendre, aux francophones et aux bilingues
de l’Université d’Ottawa, leurs voix entendues. D’ailleurs si tout va bien, ce
projet continuera dans les années à venir. Remercions donc avec grand respect
les efforts de Simon-Nicolas Grandmaitre pour avoir su continuer cette aventure
lorsque je ne pouvais plus la continuer cet hiver. Remercions aussi TV ROGERS
et le Service de Vie communautaire de l’Université d’Ottawa pour avoir soutenu
ce projet, et pour cette dernière en particulier, d’avoir donné une bourse de
3000 dollars à l’équipe gagnante. Pas moins que 8 équipes se sont affrontés
cette année, devant des invités experts sur des questions importantes de notre
Cité, et nous pouvons donc dire que cette nouvelle forme d’impro rationnelle a réussi son coup.
Ensuite, la
Coupe Pierre-Elliott-Trudeau, à l’automne dernier, a célébré sa 7e
édition. Tournoi novice organisé avec beaucoup de chaleur par la vice-présidente, Gabrielle St-Onge, ce fût un absolu
succès. Tout le travail des subventions a été fait par elle, et c’est bien
grâce à elle aussi si nous avons pu avoir ces belles chambres d’hôtel toute
l’année par surcroit pour les tournois à Montréal. Pas moins que 8 tournois se
sont fait dans la cadre de la Société universitaire
canadienne de débat intercollégial (SUCDI), une hausse de 3 tournois
depuis l’année 2012. S’étant dotée d’une constitution pour enfin devenir un
OSBL, cet exploit sera, nous en somme certain, un levier puissant pour la suite
des choses. Merci infiniment Isabelle Jallifier-Verne! Que dire d’ailleurs de
ce nouveau partenariat avec l’Ambassade de France, qui facilitera nos contacts
avec la France elle-même? Déjà en vue de présence aux tournois mondiaux à
Paris, la SEDFUO, pour la première fois, deviens internationale. C’est un grand
pas transantlatique!
Enfin, le recrutement. L’élément important,
sinon le plus important, de tout progrès d’une société. Que serait-ce tous ces
éléments précédents, s’il n’y avait eu une relève? Remercions donc Rabia Abdeddaim
et Félix Blanchette pour avoir réussi à aller chercher autant de gens provenant
de partout, et aussi à Gabrielle St-Onge encore pour avoir cherché autant de
gens venant du droit. Nous avons eu des personnes venant de tous les horizons;
médecine, ingénieurs, sciences politiques, philosophie, droit, et nous en
passons. N’oublions pas aussi la favorisation à l’immersion des étudiants bilingues;
pensons à Jaime Casigay qui en fournit l’exemple le plus probant. Il ira même
en France l’année prochaine aussi! La SEDFUO, d’ailleurs, a été récipiendaire,
par le centre de bilinguisme, d’un prix pour son implication francophone à
l’Université. Encore une autre preuve – s’il en fallait davatange! – qui
démontre par le fait et l’exemple notre détermination pour rendre cette société
la plus inclusive qui soit.
Mais, et il y a toujours un mais, beaucoup de choses nous attendent.
Voici donc ce qu’il reste à faire, et mes suggestions en tant que président
sortant, au cours des années à venir.
1) Renforcir
les liens avec la SUCDI. Marianne Amar, nouvelle présidente, est un atout
important. Continuons donc de renforcer les liens déjà présents avec la SUCDI,
et d’établir de nouveaux liens avec de nouvelles universités pour agrandir son
horizon et ses effectifs.
2) Continuer
le recrutement. Il faudra diversifier la source du recrutement. Bien sûr,
les étudiants en droit sont une partie naturelle, si l’on peut dire, de notre
société; cependant, d’autres étudiants le sont aussi : sciences
politiques, philosophie, développement international. Et que dire des
ingénieurs? N’est-ce pas la Polytechnique qui a gagné les nationaux cette année?
Il est donc important de favoriser le recrutement provenant de toutes les
sources possibles.
3) Les
Juges. Former des juges; il nous faut structurer davatange cet aspect du
débat. Bien sûr, jouer en avant, parler en grand orateur est une chose; mais de
savoir bien juger ces orateurs, en voilà une autre qui nous croyons a été un
peu tassée de côté. Il serait bien donc de réfléchir sur cette question.
4) Le
Logo. Nous avons, cette année, choisi un nom : Les Gladiateurs d’Ottawa. Des idées avaient été lancées à l’effet
de trouver un véritable bouclier comme symbole, et de trouver aussi un nouveau
logo représentant cette nouvelle image que nous voulons projeter à l’extérieur.
Ce sera à la nouvelle équipe de décider ce qui en sera.
5) Riposte.
Et enfin, il nous faut bien sûr continuer ce partenariat qui soutient cet élan
pour cette émission de débat. Plus d’émission? Nouveaux concepts? Tout sera
dicté par la participation. Il sera donc essentiel de garder la motivation à
son plus haut pour pousser les gens à connaitre, et à vouloir jouer.
Ainsi, voilà donc mon bilan. Comme nous l’avons
dit au tout début, nous pouvons en être fier. En regardant en arrière, ne
partant de presque rien, mon équipe et moi avons réussi à redresser la SEDFUO,
et à rallumer la flame si nécessaire à son épanouissement.
C’est maintenant à vous, ô relève!, de
continuer le marathon, et de prendre parole. S’il est vrai que tout commence
par des petits rêves, par ces élans poétiques, il est de notre devoir, ensuite,
enfin, que de devenir orateur, de prendre acte, et de prendre notre avenir, comme
le disait si bien Cicéron.
Bien à vous,
Cédrik Cormier
Président de la SEDFUO, 2013-2014.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire